Une si belle vie. Une force qui va…
« Rencontre
en Vihersois…. dans le domaine des arts. »
vLa force
et la profondeur
Toutes les réalisations théâtrales des cinq ans
d’existence de Rev’arts témoignent de
la force et la profondeur de
l’inspiration. Elles présentent :
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Des classiques indémodables et mondialement connus :
o en 2013-2014, 12 hommes en colère
o en 2014-2015, Marie-Octobre
o en 2015-2016, des Souris et des Hommes
o en 2016-2017, le repas des Fauves
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Une trouvaille émouvante également en 2016-2017 : Zaïde…
Le choix de toutes les œuvres témoigne ainsi de
cette force qui animait Jack dans sa dimension artistique et personnelle. S’il
ne dédaignait pas la rigolade et la blague sur scène, et en dehors aussi, il faisait
sienne cette parole d’Ariane Mnouchkine : « Le théâtre a charge de représenter les mouvements de l’âme, de
l’esprit, du monde, de l’histoire… » Alors grâce à toutes ces œuvres, le
spectateur va s’immiscer dans les arcanes et les souffrances de la solitude, de
la réflexion, de la persuasion, dans les grands moments de l’histoire, de la
résistance, de la justice…
Qu’il me soit permis de citer cette belle
description du théâtre par Victor Hugo pour décrire ce qui probablement animait
Jack quand il proposait ses choix de pièces. « Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres en
carton, des palais de toile, un ciel de haillons, du fard sur la joue… Mais
c’est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans les coulisses, des
cœurs humains dans la salle, des cœurs humains sur la scène… »
v L’ouverture
et le partage
Pourtant, si plusieurs œuvres théâtrales de l’association
ont mis en scène des huis-clos tendus et mémorables, les objectifs de Rev’arts sont tout au contraire centrés
sur l’ouverture et le partage. « Scellée dans le marbre le 28 décembre 2013, exactement, dit
Jack lors de l’AG, l’Association Rev’Arts
(Rencontre en Vihiersois… dans le domaine des Arts) est créée. Je tiens à sa
signification et au mot rencontre. »
Alors, ces cinq ans racontent justement de
formidables moments de rencontres, d’ouverture et de partage.
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On privilégie d’abord l’extérieur. Bien sûr pas question
de rester confiné entre des décors configurés. Alors le cadre séculaire et
magnifique de Tirpoil sert de scène et de décor de plein air aux créations de
Rev’arts. Merci à Jack, Catherine, Marylène et Jean-Louis.
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Mais l’extérieur, c’est aussi d’autres lieux de
scène que Montilliers : Arist’o
champs au Voide, Bagneux, Chemillé, Champigné…
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L’ouverture aux autres arts a été amorcée avec le concert
de l’école de musique du vihiersois le 25 juin 2017. Pensons aussi aux tournages vidéo à Haute Foy, à la maison de retraite de Montilliers, à
Tirpoil et sur l'espace scénique de St Paul... pour Zaïde. La comédie musicale
qui sera jouée en juin 2019 : une si
belle vie, complètera ce mariage des arts.
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L’ouverture c’est aussi la solidarité. En effet ce projet
artistique contribue à financer beaucoup de difficultés personnelles et de
projets d’associations.
v Le
fédérateur
Comment ne pas songer aussi au fédérateur qu’était Jack ?
L’ouverture aux fidèles sponsors pour
garantir le budget, et l’appel aux nombreux bénévoles indispensables pour
installer les équipements, les décors, diffuser la publicité, gérer la régie,
assurer le bar, la billetterie constitue également deux piliers qui assurent la
réussite de l’ensemble des projets. L’artistique n’autorise pas à la rêverie et
à l’approximation. Jack ne l’aurait pas supporté.
« Encore
une fois la réussite a été au rendez-vous en 2017, disait-il, et les commentaires reçus en aparté ici et
là sont élogieux… Pour preuve, les entretiens terminent quasiment toujours par
la même interrogation : Qu’est-ce que vous nous présentez l’an prochain ? C’est
un signe."
Un
public à soigner, à étoffer, grâce à une équipe de bénévoles motivée, soudée,
rigoureuse et appliquée. C’est hyper-important de laisser cette image auprès de
notre public. Car le plaisir à évoluer ensemble se ressent. »
Comment ne pas songer à cette phrase de Jean
Cocteau illustrant tellement le projet de Rev’arts dans sa complexité, sa
densité et sa réussite ?
« Une
pièce de théâtre devrait être écrite, décorée, costumée, accompagnée de
musique, jouée, dansée par un seul homme. Or, cet athlète complet n’existe pas.
Il importe donc de remplacer l’individu par ce qui ressemble le plus à un
individu : un groupe amical. »
C’est à ce groupe que revient maintenant le
soin de prolonger ce beau projet.
Puisque nous sommes sur le mélange des arts,
parlons encore musique. (en fond Anne au
saxo pianissimo)
Qu’il me soit permis de terminer par l’image
de ce que représente le saxo, l’instrument qu’avait récemment choisi Jack.
Qu’il lui allait bien ! C’est le prolongement du souffle humain, du fond
de l’âme. Le musicien fait corps avec cet instrument dans une seule colonne
d’air… Le son du saxo c’est le lyrisme de la voix humaine. De sa voix.
Programme de la soirée:
Introduction chorégraphié de 10 min de danse rock
Puis
"Oscar et la dame rose" de Eric Emmanuel Schmidt dit par Jacques Foulonneau.
"Le Gora" de Georges Courteline dit par Bernadette Gaudicheau et Jacques Bitaud.
"Joconde jusqu'à 100" d'Hervé Le Tellier dits par Chantal Vincent et Pierrick Girard.
"Situations délicates" de Serge Joncour (Et pour le vin!) dit par Peter Notebaert.
"Remarquable n'est-ce pas ?" de Robert Benchley (voyager avec des bambins) dit par Éric Lucchesi.
"C'est la guerre" de Louis Calaferte dit par Christian Angibaud - texte présenté en dernier avec chorégraphie et musique
- Entracte : 15 à 20 minutes
- Présentation par Évan de la mélodie "Regret" tirée de la comédie musicale "Une si belle vie" avec danse.
- Concert de Sun 7